L’hébreu biblique berceau du langage amoureux.

1 Jean 4:8  Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.

1)   Le dire divin ?

« Ecrire est un acte d’amour, sinon il n’est qu’écriture. » Jean Cocteau

Elohim dit : 
« Que la lumière soit »
et la lumière fut
. Gen 2 :10

 La formulation linguistique de la volonté divine :  « que la lumière soit »
est reliée à la réalité de cette volonté divine : « et la lumière fut »

Mais qui est donc Elohim, ce sujet qui exprime l’idée de sa volonté « que la lumière soit »
et qui fait cette volonté ?

Transcendance et immanence

La spiritualité grecque sépare la transcendance et l’immanence.
La transcendance, ce qui dépasse l’expérience et la volonté des êtres individuels est opposée à l’immanence, ce qui agit à l’intérieur de tout être individuel et qui n’est pas consécutif d’une action extérieure à lui.

 

En cette spiritualité, les attributs de D.ieu transcendant sont d’être unique, infini, informel, éternel, créateur, moteur premier et dernier de tout ce qui existe qui est immanent, multiple, fini, temporel, créature.

 

Comment donc le transcendant en D.ieu, l’infini, l’informel peut-il donc s’exprimer en parole dans la finitude, la forme, et le temps propres aux êtres individuels dans l’immanence ?

 

Les grecs pensaient que le transcendant était posé une fois pour toute en tant qu’Idée originelle, qui s’était accomplie en Volonté originelle et que les êtres individuels avaient été ainsi créés à l’origine Parfait.

La création se serait dégradée en se détournant de cette Idée originelle, en se séparant de son créateur transcendant. D’où l’imperfection, la souffrance, la mort.
Le retour rédempteur à la plénitude originelle consisterait à Connaître cette Idée originelle afin de s’y conformer à nouveau.
La vocation du temple grec était de retrouver cette Idée originelle afin que le peuple s’y conforme. Les prêtres du temple de la Sagesse révélaient l’Idée vrai, les citoyens se consultaient pour en élaborer la réalisation et les esclaves travaillaient à cette réalisation.

 

Mais la transcendance est-elle vraiment séparée de l’immanence, ou bien cette séparation n’est-elle qu’illusion ?

Que serait l’infini sans la finitude des êtres ?

Que serait l’éternité sans le temps ?

Que serait la Création sans les créatures ?

 

On pourrait croire que le livre de la Genèse reprend ce thème mythologique de la création, mais est-ce vraiment cela ?

 

Gen 1 : 26 Puis Dieu dit: Faisons l’homme dans notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.  

 

 « Faisons » Il s’agit de l’Idée transcendante, celle d’Elohim, d’idée qu’un volonté collective fasse, qu’un NOUS sujet pluriel fasse : l’Adam.

La singularité Idéale de D.ieu en  sa transcendance « Elohim dit » s’exprime donc dans une volonté plurielle « faisons », plurielle qui est le propre de l’immanence.

 

Ainsi donc dans cette idée originelle, le transcendant et l’immanent ne sont plus séparés, mais conjointement réunis dans la Volonté d’un projet d’unicité qui est l’Adam.

 

Qu’en est-il de l’Idée : Adam ?

« dans notre image, selon notre ressemblance »

Il ne s’agit plus d’une Idée originelle en soi, mais d’une Idée originelle d’une Volonté originelle de « faire » s’exprimant dans la pluralité de l’immanence qui s’appuierait sur les idées et les volontés que la pluralité des êtres immanents se font eux-mêmes de leur existence  « dans notre image, selon notre ressemblance ». Une pluralité d’idées et de volontés réunies dans une seule Idée une seule volonté : L’adam.

 

Ainsi dans l’Idée et la Volonté du projet l’Adam, la transcendance du divin et l’immanence des humains se rejoignent en communion.

 

« qu’il domine » en hébreu c’est le verbe « RaDaH » hdr Le Hé h signifie l’ouverture de la Porte (Dalet d). Le propre de la Porte est de pouvoir s’ouvrir quand elle est fermée, et de pouvoir se fermer quand elle est ouverte. La Porte est implique donc une idée et une volonté de décider d’ouvrir et fermer la Porte. Ce n’est pas une porte ouverte à tout vent, c’est une porte ouverte selon un agent (Resh r) qui est duel donc dans la multiplicité des êtres individuels en commun accord soumis à ce projet d’unicité « faisons l’Adam ».

Dans l’immanence tout agent principe ne peut être qu’envisager dans la dualité : pas de père sans fils, pas d’époux sans épouse, pas d’enseignant sans enseigné.

La fin du projet Adam est donc de devenir une communion d’êtres libres, capable de devenir les uns pour les autres, des êtres donnant la liberté de dire OUI, et de dire NON.

Mais ce projet implique forcément une vision « dans notre image, selon notre ressemblance » communément partagée de notre existence, comme principe idéale image de la définition de notre projet communément adopté de l’Adam.

 

Le langage par lequel l’humain s’appréhende, se définit, se dénomme humain peut donc être considéré  dans la spiritualité biblique comme l’interface où se rejoignent la transcendance et l’immanence dans l’ici, maintenant.

 

Nous retrouvons cette spiritualité dans l’évangile de st Jean : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous. »

 

Au Commencement est le Verbe

Ceci renvoie au livre de la Genèse :

Et Elohim dit : « que la lumière soit, et la lumière fut »

Le dire divin, le Verbe est « vouloir la lumière, et la lumière est. »

 

L’hébreu nous révèle quelques mystères. Ainsi l’expression « et il dit » en hébreu vayomer rm'yw, est l’anagramme de « Mi Aor » rw' ym qui signifie « Qui ? ym Lumière rw'»

Ceci donne : Qui est la Lumière Elohim ? « que la Lumière soit, et la Lumière fut »

La lumière des humains Nous dans l’immanence, est dans la communion à la transcendance signifiée par Elohim en ce questionnement identitaire Qui ? ym .Le questionnement Qui ? et la réponse sont les deux faces d’une seule réalité : la lumière qui révèle le Nous en D.ieu, ce que les israélites appellent Emmanuel : « D.ieu avec Nous » et que nous chrétiens appelons NOTRE Seigneur Jésus-Christ.

 

En Emmanuel le Vouloir divin et le Vouloir humain, NOUS, sont en communion en cette éternelle QUESTION-RÉPONSE identitaire sur nous-mêmes, et sur Lui : Qui ?

Ce questionnement identitaire pose la question du sens de notre existence, reliant ce sens personnellement en la communion de tous les sens de chacun en un NOUS en communion d’unicité en D.ieu UN.

Ce sens est signifié par le Yod y du questionnement Qui ym

C’est en ce Yod, la plus petite lettre, le point géométrique, qu’est la source significative de notre vivre ensemble en communion.

 

Dès qu’il n’y a plus de question-réponse, signifiée par le Yod y NOTRE lumière créative s’éteint !

Nous retrouvons cette problématique de la question-réponse évoquée dans la révélation du Nom divin à Moïse :

Exode 3

10  Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Egypte mon peuple, les enfants d’Israël.

11 Moïse dit à Dieu: Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël?

12  Dieu dit: Je serai avec toi; et ceci sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie: quand tu auras fait sortir d’Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne.

13  Moïse dit à Dieu: J’irai donc vers les enfants d’Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je?

14  Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël: Celui qui s’appelle "je suis" m’a envoyé vers vous.

15  Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël: L’Eternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’envoie vers vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà mon nom de génération en génération.

 16 Va, rassemble les anciens d’Israël, et dis-leur: L’Eternel, (hwhy) le Dieu de vos pères, m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a dit: Je vous ai vus, et j’ai vu ce qu’on vous fait en Egypte,

 

« s’ils me demandent quel est son nom » Li mah Shemo Mah hm wSm hm yl

Le nom révélé de l’Eternel hwhy est dans la fin des quatre mots du questionnement sur ce mot.

 

La réponse tue le Nous

l’absence de réponse tue le Nous

le questionnement tue le Nous

l’absence de questionnement tue le Nous

 

Seul le dialogue en l’éternel question-réponse en D.ieu avec NOUS donne la vie !

C’est ainsi que le Verbe se fait CHAIR ( en hébreu signifiant Annonce)

 

Finalement la vie, est un éternel vouloir vivre ensemble en communion, acceptant que l’absence de communion (l’obscurité) est la matrice nécessaire de ce vouloir divin.

 

 

 

La communion ?

Le projet Adam est donc un projet de communion en un peuple, de la transcendance de l’Etre dans l’immanence les êtres humains, en un DEVENIR commun, NOUS, qui se révèlerait à mesure qu’il devient : « Je serai Celui que Je serai » Exode 3 : 14

hyh' rS' hyh' EHYHé ASheR EHYHé

 

Le NOUS humain ?

Ce projet de DEVENIR en une communion de l’Idée et de la Volonté transcendante dans l’immanence des idées et des volontés êtres humains est signifié par l’Emmanuel : « D.ieu au milieu de NOUS. »

Ce projet est signifié dans la vocation du peuple d’Israël, qu’Israël devienne lumière au milieu des nations. Par ce projet la transcendance entre en communion avec l’immanence des êtres humains, afin de porter la création non pas en un retour à une Idée originelle posée un fois pour toute mais en une création divine ici, maintenant à partir de l’existant tel qu’il se présente à l’intelligence des humains.

 

« D.ieu vit que l’Adam était très bon »

« Très » en hébreu « MeOD d'm» suggère que la perfection de l’humain, n’est pas d’être conforme en volonté et en idée à l’Idée et à la Volonté lumineuse parfaite, mais d’être paradoxalement dans les eaux originelles obscures (Mem m) d’un désir (Aleph Dalet d') de communion des libertés personnelles et collectives  en la transcendance.

 

Les trois lettres qui composent  « MeOD d'm» sont les mêmes lettres mais retournées que celles qui composent Adam £d'.

Ceci suggère que l’Adam £d' est l’identité finale lumineuse en laquelle se reconnaissent tous les êtres humains en communion dont le MeOD d'm « très » serait le commencement obscur. L’Adam est donc Lumière à venir d’un ici maintenant obscur.

 

Il ne s’agit pas d’une création parfaite « Bonne » mais d’un éternel désir de perfectibilité d' qui demeure le propre de l’humain en sa recherche de communion dans la transcendance qui est signifié par Adam £d'

 

 

« D.ieu se repose de l’œuvre qu’il a fait »

« Ne t’attarde pas à l’ornière des résultats » René Char

Cette tension vers la communion des êtres humains suppose que le cœur de la communion des humains en la transcendance soit dans un désir en cette communion lumineuse à venir, et non une fidélité en une communion lumineuse passée. Donc que cette communion demeure toujours dans un état d’inachèvement en la promesse de communion de l’immanence et de la transcendance. Ainsi la communion lumineuse à peine atteinte, D.ieu s’en retire, se repose de cette œuvre.

Qu’est ce cela implique ? Que la communion des humains en la transcendance une fois révélée dans l’immanence : « Adam en une Idée et une Volonté révélée lumineuse », la transcendance se retire, se repose, le ciel s’obscurcit afin que les êtres humains dans l’immanence puissent s’exprimer librement,  se révéler personnellement dans ce qui fait le principe en chacun de l’humain, son désir propre de communion à venir.

Ainsi il est écrit : «  il y eut un soir, il y eut un matin, jour UN » L’obscurcissement spirituel est le principe dont la fin est la révélation de la lumière à venir. Paradoxalement le cœur de cette révélation ramène à l’obscurité spirituelle. Le principe et la fin se rejoignent.

 

Alors que la pensée grecque imposait la réponse lumineuse pour finir en cette réponse lumineuse. La pensée israëlite proposait la question pour revenir à la question.   

 

Ceci explique l’interdit suprême :

« tu ne mangeras pas l’arbre de la connaissance du bien et du mal. »

La plénitude de communion entre la transcendance divine et l’immanence des humains ne devra être chercher dans la conformité avec la lumineuse connaissance révélée connue de l’idée et de la volonté lumineuse passée de D.ieu, donc de ce qui était parfait (Bien) et de ce qui imparfait (Mal) …. Un amour de d’ordre dans un lumineux ordonnancement connu. Tout au contraire l’humain se définit comme éternellement imparfait, tout ordonnancement aussi lumineux soit-il est signe d’inhumanité.

 

De tout à rien et de rien à tout

« L’homme n’est rien en lui-même.

Il n’est qu’une chance infinie.

Mais il est le responsable infini de cette chance »

Albert Camus.

 

Gen 2 : 4 Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Eternel Dieu fit une terre et des cieux, 5 Et avant que tout (lk) arbuste des champs soit encore sur la terre, et avant que tout herbe des champs (lk) ne germe encore: l’Eternel Dieu n’avait pas ('l) fait pleuvoir sur la terre, et l’Adam  Rien (¤y') pour cultiver le sol.

Le Rien (Ain ¤y') et le NON (Lo 'l) est le principe de la plénitude du tout.

 

La genèse de l’humain n’est pas dans la plénitude de sa réalisation (tout arbuste et tout arbre) ni dans la grâce céleste (pleuvoir sur terre) mais dans le Rien (Ain ¤y') qui est l’anagramme de (Moi yn')

Où pourrions-nous chercher la plénitude de la communion de l’immanence et de la transcendance ?

 

Gen 2 : 2  D.ieu acheva au septième jour, l’œuvre qu’il avait fait.

 

Le verbe « achever » KaLaH hlk est en hébreu traduit par ailleurs par « fiancer »

Qu’est ce que « fiancer » ?

C’est une promesse amoureuse d’union, promesse qui est signifiée par un acte d’engagement mutuel de trouver en l’autre sa plénitude (KaL lk = totalité). Cet engagement mutuel est d’ailleurs signifié par le « sept » ShiBA vbS qui est aussi un « serment ». Le cœur de la communion entre la transcendance et l’immanence des êtres humains, est en un serment amoureux qui engage en l’obscurité de la communion encore obscure à chercher la révélation de cette communion.

 

Comment trouver cette communion ?

Genèse 2:23  Et l’Adam dit: Voici cette fois celle-ci est os de mon os et chair de ma chair ! J’appelle femme (Epouse hS'), parce qu’elle a été prise de l’homme (Epoux Sy').

Genèse 2:24  Au-dessus de ce constat l’Epoux quittera son père et sa mère, et s’attachera à Son Epouse, et ils deviendront vers chair UN.

 

En présence de l’autre être humain rencontré, chacun identifie l’autre (Isha) à partir de l’image qu’il se fait de lui-même (Ish) en tant qu’un être capable d’épouser l’autre. Mais cette relation d’identification s’appuie sur une image passée donc d’un préjugé.

 

Mais l’époux doit-il rester fidèle à son préjugé ? Non, l’époux est appelé à se distancer de son acquis héréditaire (quitter son père et sa mère) afin de s’attacher auprès de l’épouse, en s’élevant (Vers l) en la transcendante présence Un dx' qui s’exprime dans le dialogue amoureux : Chair (BaShaR rSb)

 

La relation conjugale est donc le berceau archétypique de la communion entre la transcendance et l’immanence des êtres humains.

 

La guématrie (science des nombres de l’hébreu biblique) révèle que l’expression « et ils deviendront Vers Chair UN » est égale à 22 x 26. Cela suggère que l’unicité amoureuse se révèle dans le déploiement du Saint-Nom (hwhy) dans les 22 lettres différentes de l’alphabet hébraïque.

 

L’alphabet hébraïque :

' ¦ ¥ ¤ £ ¢ t S r q c p v s n m l k y X x z w h d g b '

 

Les 22 lettres se déploient en 28 lettres. 5 lettres prennent des formes différentes quand elles sont en position finale :

Nom

Kaph

Mem

Nun

Stadé

 

k

m

n

p

c

finale

¢

£

¤

¥

¦

 

Chaque lettre correspond à un nombre, le Aleph vaut aussi bien Un que 1000, il est ainsi aussi bien en position initiae de l’alphabet qu’en position finale.

Ainsi le désir initial de communion lumineuse entre la transcendance et l’immanence de l’être, qui est le propre de l’humain, est initialement indéfinissable dans sa forme, transcendant. Il est la source transcendante en laquelle tendent les désirs des êtres humains rassemblés en cette Alliance afin qu’elle se révèle en une Idée et une Volonté formulée en un Saint Nom signifié par la lettre Yod (y 10) en lequel chacun est appelé à témoigner en vérité, témoignage personnel signifié par la lettre Qof (q 100) jusqu’à ce que  ce témoignage devienne source de lumière au milieu de l’immanence des êtres, de la transcendance, signifié par la lettre Aleph finale (' 1000)

Chaque passage par le chiffre 9, lettre X initial du mot «Tov bwX » (parfait, bon, beau, vrai) implique un retour en puissance de l’obscurcissement totale en son cœur (0) ainsi l’alphabet passe de 9 à 10, 20, …, 90, 100, 200, 300, …, 1000

L’unicité UN, signe de la transcendante une fois atteinte, elle se repose en s’anéantissant dans l’immanence, en s’obscurcissant de sa réponse lumineuse atteinte afin d’atteindre par le questionnement en cette réponse un degré supérieur de révélation de la transcendance, qui une fois atteinte se repose de son œuvre pour s’anéantir de nouveau dans l’immanence jusqu’à atteindre un autre degré supérieur de révélation de la transcendance, et cela jusqu’à devenir soi-même lumière de la transcendance s’anéantissant au milieu de l’immanence des êtres.

X

x

z

w

h

d

g

b

'

Emanation :

Atsilouth

y

Tet

rHet

Zaïn

Vav

Dalet

Guimel

Beit

Aleph

9

8

7

6

5

4

3

2

1

c

p

v

s

n

m

l

k

y

Création :
Beriah

h

Tsadé

Aïn

Samer

Nun

Mem

Lamed

Kaph

Yod

90

80

70

60

50

40

30

20

10

¦

¥

¤

£

¢

t

S

r

q

Formation :

Yetsirah

w

Stadé

Nun

Mem

Kaph

Taw

Shin

Resh

Qoph

900

800

700

600

 

400

300

200

100

 

 

 

 

 

 

 

 

'

Action :
Asiah

h

 

 

 

 

 

 

 

 

Aleph

 

 

 

 

 

 

 

 

1000

 

 

Philippien 2 :

5  Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,

' (1)  lequel, existant en forme de Dieu (Aleph '), n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,

y  (10) mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes (y 10);

q (100) et ayant paru comme un simple homme, (2-8) il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, (q 100 )même jusqu’à la mort de la croix (t 400 ).

' (1000)  C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, (' 1000) afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,

 'b' et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. ( Aba : 'b')

 

L’alphabet (Aleph Beit) est construit autour du nombre sept (Sheva) qui signifie aussi le « serment »

Cercle : 22 (22 lettres)

Diamètre : 7

Hexagone : 7 x 3 = 21 lettres de Beit à Taw

Carré : 7 x 4 = 28 lettres de Aleph initial à Aleph final

D.ieu le Père, Aba ('b') est le signe du principe transcendant de la communion dans l’immanence des êtres qui conduit la source transcendante jusqu’à devenir lumière au milieu des nations.

Le Père est le signe qui donne sens au principe du peuple d’Israël, ce sens se déploie dans l’acte d’amour qui consiste à mettre en mouvement et en jeu les 22 lettres de l’alphabet. ( Aleph Beit).

 

Le cercle symbole le NOUS, qui implique un centre Je, son principe et sa fin, disant : « Faisons l’Adam à Notre image, selon Notre ressemblance. »

Quand la communion d’idée et de volonté est réalisée en « Voici l’Adam », cette réponse lumineuse à laquelle adhère le NOUS est symbolisée par le signe du Soleil. (point au milieu d’un cercle). Mais la réponse tue, et elle amène à un retour au questionnement qui est symbolisé par l’absence de signe au centre du cercle symbolisé par Zéro (0), ainsi le JOUR UN : «  il y eut un soir, il y eut un matin »