Retour au Lexique cent cinquante trois grands poissons

par Christian Chevallier, le 6 décembre 2004

Jean 21 : 11 Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se rompit point.

 Que faut-il donc entendre dans cette expression cent cinquante-trois grands poissons ?

Dans un sens littéral premier, c'est la description d'une pêche miraculeuse.
Pourquoi précisément ce nombre 153, et non une autre manière de signifier plus simplement une multitude indéfinie de poissons ?
Pourquoi des grands poissons ?
et les petits alors ?

La science des nombres aurait-elle quelque chose de plus à apprendre au lecteur de ce verset mystérieux ?

« Tout est arrangé d’après le Nombre » Pythagore

« l’inintelligence des Nombres empêche d’entendre beaucoup de passages figurés et mystiques des Ecritures… dans beaucoup de formes des Nombres sont cachés certains secrets de similitude qui, à cause de l’inintelligence des Nombres restent inaccessibles pour le lecteur. » st Augustin.

La racine essentielle d'un nombre ou l'addition triangulaire : 

Une notion fondamentale de la Science des Nombres développée depuis l’Antiquité, en particulier dans l'école pythagoricienne est la notion de racine essentielle ou addition triangulaire d’un nombre,

La racine essentielle de

4 est 1 + 2 + 3 + 4  soit 10
5 est 1 + 2 + 3 + 4 + 5 soit 15

8 est 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 soit 36

17 est 1 + 2 + 3 + …. + 16 + 17 soit 153
26 est 1 + 2 + 3 + …. + 25 + 26 soit 351
36 est 1 + 2 + 3 + …. + 35 + 36 soit 666

Pourquoi l’appelle t’on « la somme triangulaire » ?
L'image triangulaire de 17 représentée ci-dessus le montre.
En prenant 17 boules à la base du triangle et en superposant 17 rangées de boules diminuées de 1 à chaque rangée jusqu’au sommet, on cumule : 153 boules. Ces 153 boules forment ainsi un triangle équilatéral de 17 boules par côté. Il s’agit de l’expression déployée, représentée dans sa plus simple expression formelle, imagée, géométrique (le triangle équilatérale) du nombre en soi informel, invisible qui se cache derrière le signe numérique 17.

La somme triangulaire d'un nombre est la gloire visible de ce nombre invisible !

Une autre notion pythagoricienne est celle de nombre miroir :
123 est miroir de 321,
153 est miroir de 351
Cette technique de miroir est aussi une technique grammaticale de l’Ecriture sacrée, par exemple :
« Dieu créa l’Adam à l'image de Dieu, à son image il le créa » Gen 1 : 27

« Dieu conclut au septième jour l’ouvrage qu’il avait fait, et au septième jour, il chôma, après après tout l’ouvrage qu’il avait fait. » Gen 2 : 1 - 2

D'autre part 153 est remarquable par le fait qu'il est égale à 9 x 17 et qu'en lui ajoutant 17 on obtient 170 ! Symboliquement, le nombre 17 est donc comme en gestation secrètement dans le ventre ( chiffre neuf) de 153 sa gloire et le fruit de cette gestation se manifeste par l'addition à un autre 17 ce qui donne 10 x 17 = 170 !!!

Le nombre 153 est la gloire du nombre 17.

153 renvoie par miroir au nombre 351 .

Le nombre 351 est la gloire du nombre 26

26 est la guématria du Tétragramme hwhy,
( 10 + 5 + 6 + 5) l'Eternel Dieu d'Israël.

La relation entre 17 et 26 est encore telle que 1 + 7 = 2 + 6 = 8

Ainsi donc 17 et 26 sont reliés de deux manières :

1 )par effet de miroir de leur gloire,

2) par le nombre Huit

153 + 17 = 170

HUIT

« Celui que le Christ fait renaître est placé sous le signe du Huit » Clément d’Alexandrie (2ème siècle)

Dans l'Antiquité, on a appelé huit (2 x 2 x 2), le nombre de Pluton, le Dieu qui vit dans les entrailles de la  terre.

Selon Saint Augustin, "c’est au 8ème jour que seront élevés les justes et condamnés les Impies."
Si nous rapprochons cette opinion de ce que disait Clément d’Alexandrie : « Celui que le Christ fait renaître est placé sous le signe du Huit », nous comprenons que ce nombre porte en lui l’idée de résurrection, de naissance du fils de l’homme, fils de Dieu après l’achèvement (fiançailles divines) du septième jour. C’est la raison de la forme octogonale de nombreux fonts baptismaux. On rencontre aussi des fleurs à 8 pétales dans l’art roman.
Si l'on rapproche cette idée avec l'idée sous-jacente à l'équation ( 153 + 17 = 170) on pourrait dire que c'est dans la rencontre interpersonnelle entre celui qui annonce Jésus-Christ par la parole (17) et celui qui l'honore sans le connaître (153), qu'est le huitième jour.

Acte 17 : 23 Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce.

Dans ce huitième jour celui qui annonce reconnaîtra en l'autre que le Dieu inconnu qu'il honore est notre Seigneur Jésus-Christ Sauveur et par cette reconnaissance : "seront élevés les justes" et ainsi celui que le Christ fait renaître est placé sous le signe du Huit.

Isaac de l'Étoile (? - vers 1171), moine cistercien
Sermon 16, 5-8 (trad. alt. Tournay)

La parabole de la vigne

J'aime à considérer mon âme et aussi mon corps, c'est à dire ma personne tout entière comme une vigne. Je ne dois pas la négliger, mais bien piocher et travailler pour qu'elle ne soit pas étouffée par d'autres rejetons ou par des racines étrangères, ni gênée par le foisonnement de ses pousses naturelles. Je dois l'émonder pour qu'elle ne pousse pas trop de bois, la tailler pour qu'elle porte plus de fruits. Je dois absolument l'entourer d'une haie pour qu'elle ne soit pas livrée au pillage des passants sur la route, et surtout pour que le sanglier de la forêt ne la détruise pas (cf Ps 80,14). Je dois la cultiver avec le plus grand soin pour que le provin authentique de la vigne choisie ne dégénère pas, qu'il ne devienne pas une vigne étrangère, incapable de réjouir Dieu et les hommes, ou peut-être susceptible de les contrister. Je dois la protéger avec la plus grande vigilance pour que le fruit qui a coûté tant de travail et a été si longtemps attendu ne soit pas volé clandestinement par ceux qui, en secret, dévorent le pauvre, pour qu'il ne disparaisse pas soudain dans un accident imprévu. Aussi le premier homme a-t-il reçu à propos du Paradis, qui était sa vigne, l'ordre de la travailler et de la garder.

La huitième lettre hébraïque est le Het x dont le symbole est "l’âtre du foyer", ou "la barrière" ! La lettre Het est la lettre centrale du nom divin Ehad  dx' : UN et forme principalement le mot a'h x' : « frère » !
« Heureux les cœurs purs ils verront Dieu » 
Et où donc verront-ils Dieu, les coeurs purs ? Ils verront Dieu, quand ils connaîtront la présence animante du Père en eux-même, présence dont ils témoignent et qu'ils annoncent, et qu'ils reconnaîtront sa présence dans le Dieu plus ou moins inconnu qu' honore le prochain rencontré, et de fait ils pourront appeller ainsi le prochain : frère et non plus étranger quand ce Dieu sera reconnu Père !

"Celui qui dit, j'aime Dieu et qui n'aime pas son prochain est un menteur."

Lorsque le feu des passions relationnelles entre les personnes n’est pas contenu dans l’âtre, ou maintenant derrière la barrière, il devient un feu dévorant qui consume les personnes. Mais lorsque le feu des passions personnelles est circoncis, derrière une barrière, dans une ascèse spirituelle, afin d'entrer en écoute de l'autre, la porte d'une alliance interpersonnelle peut alors s'ouvrir.

Géométriquement le chiffre Huit est représenté par l'hexagone. L’hexagone est l’interface entre le Carré (Terre, le fini ) et le Cercle (Ciel, l'infini). Le nombre qui signifie le cercle est 12, et de la même manière 8 est à mi-chemin entre 4 et 12

Les poissons : Le poisson par excellence est le Christ pour les chrétiens : IKTUS, "poisson" en grec, tiré à l’acrostiche Iesos Khristos Theous Uios Soter « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur ». C’était le signe de ralliement « secret » des premiers chrétiens. Le bassin qui contenait l’eau du baptême était appelé « piscina » littéralement « étang des poissons ». Les personnes nouvellement converties étaient appelées par exemple chez Tertullien ( 150 – 230) "pisciculli" (petits poissons). Le poisson est bien sûr symbole eucharistique à côté du pain et du vin.

La bénédiction de Dieu à Noé et les siens ( en tout huit) s’étendait pour la première fois sur tous les poissons de la mer : « Soyez la crainte et l’effroi de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux du ciel, comme de tout ce dont la terre fourmille et de tous les poissons de la mer." Dans Gen 1, la mission dominatrice de l’humain, ne s’étendait pas aux poissons, et les poissons ne furent pas nommés par Adam.

DIX-SEPT

« C’est le dix-septième jour du mois d’Athyr que la mythologie égyptienne place la mort d’Osiris : c’est l’époque où la pleine lune est surtout visible. Aussi les pythagoriciens appellent-ils ce jour « interposition » et ont pour ce nombre 17 une complète répugnance. » Plutarque « sur Isis et Osiris » chapitre 42

 Cette interposition est traduite par le mot grec antiphraxis « mur de séparation » ! En quoi le 17 est-il signe de séparation ?

 Dans la Torah, 17 ans est l’âge de Joseph quand ses frères se retournent contre lui et qu’il devient esclave en Egypte :

Genèse 37:2  Voici la postérité de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, faisait paître le troupeau avec ses frères; cet enfant était auprès des fils de Bilha et des fils de Zilpa, femmes de son père. Et Joseph rapportait à leur père leurs mauvais propos.
Genèse 47:28  Jacob vécut dix-sept ans dans le pays d’Egypte.

"Dix-sept" est écrit deux fois dans le récit du déluge une fois à propos du lâcher des eaux, un fois à propos de la retenue finale des eaux. Entre ces deux épisodes, cent cinquante jours !

Gen 7 : 24 «  les crues des eaux sur la terre dura cent cinquante jours »

 Gen 8 : 3 et les eaux se retirèrent petit à petit de la terre ; les eaux baissèrent au bout de cent cinquante jours et au septième jour  mois, au dix-sept jour du mois, l’arche s’arrêta sur les monts Ararat.

Gen 8 : 13 C’est en l’an six cent un de la vie de Noé, au premier mois, le premier du mois que les eaux séchèrent sur la terre … au second mois, vingt septième jour du mois, la terre du sèche.

J’ai ainsi noté avec intérêt que la période de la fin du septième mois jusqu’à la fin du 12ème mois compte 153 jours !

En reliant cette notion avec l'équation (153 + 17 = 170) on pourrait dire que les 153 ( 17 x 9) jours de gestation pendant lesquels les eaux se retirent en confrontation avec les 17 jours du septième mois permettront à ses 153 jours de se révéler 170 jours ( 17 x 10) et renaître en une nouvelle année, un nouveau cycle, une vie renouvellée !
Il est intéressant de noter la permutation des chiffres 1 et 2 dans la datation du déluge :

commencement le jour 17 du mois 2
fin le jour 27 du mois 1
Le 153ème verset de la Torah concerne bien l'épisode du déluge :

Gen 6 :
150 : 12  Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre.

151 : 13 Alors Dieu dit à Noé: La fin de toute chair est arrêtée par devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre.

152 : 14  Fais-toi une arche de bois de gopher; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l’enduiras de poix en dedans et en dehors.

153 : 15  Voici comment tu la feras: l’arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur.

L'arche et le langage

MarcAlain Ouaknin note que "l’arche", en hébreu "Tevah" hbt qui est aussi la corbeille en laquelle le bébé Moïse traversera le Nil, signifie « mot », et que les dimensions de l’arche sont la guématria du mot Lachone nSl (50, 300, 30) qui signifie « langue » aussi bien l’organe physique que la langue du pays.

Ainsi donc Noé, dans un contexte de violence verbale qui engendre la violence interpersonnelle, est convié à se situer dans un langage dénué de violence et de destruction. Noé en hébreu xn signifie "repos" ! C'est le septième jour, quand l'oeuvre est achevée, (en hébreu hlk ), "fiançée" que l'Eternel se repose de son oeuvre ! Le lieu du repos est le lieu des fiançailles, les huit humains et les animaux entreront et sortiront de l'arche en couple !

« Fais-toi une Téva » Rabbi Lévi Itshaq de Berditchev explique qu’il y a deux sortes de rapports au langage :

- un rapport passif – utilisation d’une langue déjà existante à laquelle l’homme se soumet
- un rapport actif : « l’homme dirige les lettres ». L’homme, dans ce rapport actif, construit un nouveau langage qui lui donne une nouvelle vision du monde.

Faire la Teva, c’est-à-dire modeler activement un langage qui parle, qui nous parle, un langage de promesse amoureuse, qui trouve son excellence dans le cantique des cantiques de Salomon et de la Sulamite !

Dix-sept, nombre de la parole :

La dix-septième lettre de l’alphabet est , p qui symbolise la langue, la parole, sa guématria est 80

Elle correspond à un degré inférieur :

à la lettre Hé x ( guématria 8) ( l'âtre du feu qui régule la relation à l'autre) et
à un degré supérieur à la lettre finale ¥ (guématria 800). La lettre finale est la pleine expression, affirmation de soi en tant que fils de l’homme, fils de Dieu, l’expression en soi du Verbe divin dans un cœur purifié : "heureux les faiseurs de paix, ils seront appelés fils de Dieu" !( la lettre Pé finale est la 26ème lettre, 26 est la guématria de l'Eternel hwhy )

La lettre (80) est donc l’interface entre la reconnaissance fraternelle de l’autre, du prochain la capacité de se circoncire afin d'accueillir la vie de l'autre, ( lettre Het, 8) et la capacité de finaliser cette circoncision personnelle, dans une ascèse tournée vers la recherche d'une expression dynamique unitaire : « qu’ils soient Un, comme mon Père et moi nous sommes Un » ! ( lettre Pé finale 800) Tout passe par le langage verbal et non verbal amoureux !

En reliant cette notion de parole avec la notion grecque de "mur de séparation" on peut dire que le nombre 17 symbolise la parole de conversion, de renouvellement, la Bonne Nouvelle, celle du prophète Jonas : "Il n'y aura qu'un signe, celui de Jonas !"

Genese 9 : 28 Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans.

Si l’on compte l’année du déluge inclue, Noé vécut donc 351 ans depuis l’entrée dans l’arche. Nous avons vu que le nombre 351 est la gloire du nombre 26 (guématria de l’Eternel) et  le nombre miroir du nombre 153 gloire du 17. Ainsi on peut dire que le nombre des années de vie de Noé après la construction de l’arche signifie que Noé exprime ainsi la gloire de l’Eternel hwhy en son repos. Cette expression glorieuse de l'Eternel en Noé fut consécutive au déluge, de la situation linguistique particulière de Noé, annonçant la Parole de l'Eternel (17) au milieu des eaux montantes ! Quand l'arche se pose au mont Arahat au mois 7, jour 17, s'amorce alors en 153 jours l'affermissement de la terre. Le nombre 153 signifie donc l'universalisation du repos retrouvée en l'arche de Noé !

La gloire de la Parole de Dieu est la charité.

En relation avec cette interprétation de l'épisode du déluge, on peut dire que dans la pêche miraculeuse, le nombre 153 signifie la gloire de 17, la Parole de Dieu dans le sens où le repos spirituel en l'église s'universalise !

Nicolas Cabasilas (vers 1320-1363), théologien grec
La Vie en Jésus Christ, livre II : PG 150, 559-562

« Pour que votre joie soit parfaite »

L'âme ne trouve son repos que dans le Christ, parce que lui seul est le bien, le vrai et tout ce qui mérite d'être aimé. C'est pourquoi il ne permet aux âmes de déployer sur aucune chose toute la capacité d'amour ou de jouissance dont il les a douées naturellement dès la création, même si elles ont reçu en plus la grâce de la vertu ou du baptême. Car ni l'amour ni la joie ne peuvent être comblés par les biens illusoires de cette vie : ce qui semble bon n'est qu'une image du bien. Mais quand il s'agit du Christ, il n'y a plus d'obstacle : l'amour se manifeste admirable et ineffable, la joie, inexprimable ; tant il est vrai que ces deux sentiments, Dieu les a ordonnés à lui-même, afin que lui seul soit notre amour et notre joie. Il va de soi, me semble-t-il, que l'intensité de ces sentiments se proportionne et se mesure à l'infini de ce Bien...

Oui, l'âme humaine recèle sans aucun doute une capacité immense et merveilleuse d'amour et de joie, qui entre en action dès que le Bien-aimé, le Beau par excellence, se présente à elle. C'est cela que le Seigneur appelle la joie parfaite (Jn 15,11).

 

Comment donc ce repos divin s'universalise ? Quand l'inconnu qui est sur le rivage indique aux apôtres de plonger leur filet du côté droit, c'est pour leur indiquer la direction, celle de la générosité, de la gratuité, de la virginité spirituelle, des béatitudes, par laquelle, ils pourront atteindre et leur sera révélé ceux qui "secrètement " sont animés par IKTUS le poisson : "les 153 grands poissons". La grandeur charitable des 153 poissons étant reconnue, l'apôtre bien-aimé reconnaîtra celui qui "anime" ces 153 poissons, le principe de cette charité, l'inconnu sur le rivage : IKTUS. Ces 153 grands poissons de la pêche miraculeuse seront comme les 153 jours de l'épisode du déluge par lesquels s'affermiront la terre promise, s'universalisera la paix de l'église, la charité universelle qui est la gloire de Dieu Amour.

DIX-SEPT et CENT CINQUANTE TROIS

Un verset du prophète Ezechiel est remarquablement relié aux cent cinquante trois poissons au point que l'on se demande s'il ne fut pas le verset biblique inspirateur de ces 153 grands poissons de l'évangéliste Jean. Il lui est relié, par le fait qu’il s’agit de pêcheurs, de poissons, que la guématria des lieux indiquent les nombres dix-sept et cent cinquante trois et qu'il est finalisé dans une surabondance de grâces !

Ezékiel 47:10  Des pêcheurs se tiendront sur ses bords; depuis En-Guédi jusqu’à En-Eglaïm, on étendra les filets; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux.

En-Guédi ... "la fontaine de mon bonheur" ydg ( 3 + 4 + 10 = 17)
Je remarque que Gad dg "bonheur" est le mot miroir de Dag gd « poisson »

En-Eglaïm ... "la fontaine des veaux" (ou la fontaine des deux veaux, ou des cercles) £ylgv (70 + 3 + 30 + 10 + 40 = 153 )
de la racine egel lgv qui veut dire « jeune veau » ou bien agel lgv qui signifie « cercle » 

Cette expression Egel « veau » est exprimé en négatif dans la fabrication du veau adoré :

Exode 32:4  Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit un veau  en fonte. Et ils dirent: Israël! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte.

2 Rois 17:16  Ils abandonnèrent tous les commandements de l’Eternel, leur Dieu, ils se firent deux veaux en fonte, ils fabriquèrent des idoles d’Astarté, ils se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal.

Quelle est la relation entre le cercle, le veau et le nombre 153 ?

Le cercle est l’image formelle de l’infini informel, ainsi le veau est l’image formel du fils de Dieu (Aleph = Taureau, symbolise l'unicité informelle et infinie, cachée de Dieu derrière la multiplicité des êtres) ! La relation à Dieu passe par la relation à des signes de Dieu. La faute du peuple d’Israël serait d’avoir adoré dans les signes, le signifiant, cette image fabriquée formelle et donc finie, morte, de Dieu infini et vivant, et non plus adoré Dieu vivant lui-même uniquement ! La faute est en s'attachant au signifiant qui est pétrifié, et mort, l'adorateur entre dans un processus spirituel morbide, en ce détachant du signifié vivant : Dieu !

L'Ecriture est signe, comment peut-on prévenir le risque d'idolatrie, et donc de mort spirituelle dans la lecture biblique ? L'alphabet est ordonnée autour d'une lettre centrale, la douzième, le Lamed, qui est l'interface incontournable entre le signifé informel, l'au de là, et le signifiant formé du signe !

Le signe des Douze :
La douzième lettre de l'alphabet sera le Lamed l. C'est la seule lettre de l'alphabet hébreu qui dépassera avec une hampe au-dessus de la ligne d'écriture, toutes les autres lettres étant suspendu sous cette ligne. Le verbe "Lamed" dml signifie "enseigner" ! Les Douze apôtres seront ceux qui enseigneront et seront enseigné par l'Esprit-Saint transcendant dans la collégialité circulaire de l'assemblée réunie. La lettre Lamed est le signe interface entre le fini et l'infini, entre l'image singifié de Dieu et Dieu lui-même !

Mais quand l’homme se tient au bord, donc à la limite du fini et de l’infini, ne s'enfermant pas dans le signifiant, mais y puisant de nouveaux sens, à la limite des eaux qui descendent :

entre son bonheur personnelle (En Guédi : fontaine de mon bonheur) d’être aimé de Dieu,
vers le bonheur d’une unicité d’Amour qui sera la gloire charitable de Dieu Amour (En Eglaïm : la fontaine des cercles)
alors il y a aura pêche miraculeuse, vers une surabondance de grâces d’élévation de l’humanité.

Amen viens Seigneur Jésus-Christ ! Qu’elle vienne la Jérusalem céleste. Et ce bonheur Gad dg qui est la gloire de Dieu Amour, sera signifié par le mot Gadol "grand" ldg : "le bonheur du Douze !!!" ... "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Ainsi s'éclaire l'expression "grands poissons" ! Leur grandeur tient à l'expression de la charité !

 En plongeant ainsi leur filet dans les eaux à la droite ( générosité gratuite, sans préjugés) de la barque des "sept" (l'église),
à l'instigation de cet étranger situé à 200 coudée au bord des eaux, sur la terre ferme (lieu de l'universalité),
les apôtres prendront dans leur filet cent cinquante trois grands poissons,
ils reconnaîtront que en ces étrangers "grands" la grandeur de leur charité,
qu'ils sont de l'espèce animé par IKTUS (des poissons), de celui "inconnu"qu'ils honorent, le Dieu IKTUS qu'eux annoncent !
Ils les reconnaîtront 153 c'est-à-dire en gestation de la Paix universalisée et ainsi en permettant cette la communion fraternelle universelle, la parole traditionnelle annoncée (17) en église sera renouvelée, élevée à une grandeur supérieure (170), l'église pourra s'élever et s'affermir dans une dimension supérieure universelle, répandant dans l'humanité, la charité, gloire de Dieu Amour, le repos spirituel qui lui est propre !

Ma conclusion :
Les sept apôtres dans la barque la nuit, qui suivent Simon (l'écoutant intense) Pierre (la transmission traditionnelle), représente l’église missionnaire dans un temps donné d'achèvement !

Achevement non pas dans le sens où elle est déjà dans la pureté de coeur voyant Dieu en tout prochain rencontré, mais achevement dans le sens qu'elle contient en elle-même, la promesse d'épousailles de l'époux universel fidèle, patient et jaloux ( Jésus-Christ, fils de l'homme, fils de Dieu, Sauveur) envers son épouse véritable (l'humanité) et dans le sens que ce repos amoureux lui est éternellement promis !

Ainsi l'église pécheresse malgré tout, s’achemine au huitième jour dans le projet missionnaire messianique, qui est l'accomplissement des noces d'époux et de l'épouse, en la venue sur terre de la Jérusalem  céleste, expression glorieuse dans la charité fraternelle de l’Amour divin, l'expression plénière de ces épousailles à venir !

Dans l'obscurité, Pierre est nu au milieu de la barque. Cette nudité est comparable à la nudité de Noé au milieu de sa tente !
Dans un sens elle est signe, de rétablissement dans le repos du septième jour :
"ils étaient les deux nus, Adam et son épouse et ils n'en avaient pas honte ! "
Gen 2 : 25
Mais dans autre sens, cette nudité est l'expression d'une relation passive au langage, dans laquelle il n'y a aucun voile, aucune distance entre :
 
 
- le signifiant formel et le signifié infini qu'il recouvre dans le signe,
- le geste et la réalité spirituelle invisible qu'il représente dans le sacrement
- l'apparence de l'être et l'infini qu'elle recouvre !
La nudité de Noé fut l’objet de la damnation de son fils Cham !

L'accomplissement de la relation d'épousailles messianiques est signifié par le livre saint parmi tous les livres saints :" le cantique des cantiques" ! Il s'agit d'une relation interpersonnelle de cache-cache amoureux et distanciée, de caresses derrière un voile entre le Pacifique (Salomon) et la Pacifique (la Sulamite)!

La vocation de Pierre est la transmission traditionnelle, tournée vers la mission universelle. Cette vocation universelle ne peut être exercer dans la nudité linguistique !

Dans ce dénuement sémantique, l'église peut-être unie, en communion en elle-même en son repos particulier, en un ensemble de signes et de sacrements de conventions qui recouvre la réalité spirituelle invisible du royaume des cieux, la rendant formelle avec le risque de confondre la forme et le fond ! Lorsque cette même réalité spirituelle se présente parmi la multiplicité rencontrée des êtres humains autres, et s'exprime sous une autre forme, en d'autres signes, qui paraîtront étranges, étrangers aux conventions de l'église, ils ne sont pas reconnus pour ce qu'ils sont, parce que non conformes avec les signes conventionnels de communion interne à l'église.

Ils ne seront pas reconnus simplement pour ce qu'ils sont, comme expression autre de Dieu Amour, et seront rejetés comme étrangers, païens, non assimilables au système d'unicité sémantique conventionnel de l'église "achevées" dans un certain stade de son pêcher !

Mais l'église est achevée tout de même, dans le sens de la promesse de l'époux notre Seigneur Jésus-Christ, fidèle, patient, et jaloux et cette promesse est que l'église rencontrera toujours sur son chemin, l'étranger qui l'interpelle, qui sera certainement rudement maltraité par les apôtres.... l'épouse de notre Seigneur Jésus-Christ est l'humanité entière !

Mais au sein de l'église, il y a aura toujours un apôtre bien-aimé qui demeure, qui reconnaitra :

- dans la grandeur charitable de cet étranger, dans son expression particulière la charité, fruit de la Parole vivante du fils de Dieu,
- dans ce cheminement existentiel particulier, le chemin de béatitude qu'il emprunte lui-même à la suite de Jésus,
- dans l'esprit qui l'anime l'esprit de notre Seigneur Jésus-Christ.

Aussi lorsque Pierre entendra l'apôtre bien-aimé, il prendra conscience de sa mission universelle, qui est celle des épousailles messianiques de l'humanité. Pierre s'habillera et se jettera à l'eau afin d'haler auprès de Jésus-Christ à partir de cette terre, lieu d'universalité les 153 grands poissons généreusement et pleinement accueillis en jettant le filet à droite !

1988 Const. Curie Romaine 149 : Le Conseil fait en sorte que le dialogue avec les membres d'autres religions se déroule de manière appropriée, et favorise diverses formes de relations avec elles ; il promeut opportunément des études et des rencontres qui aboutissent à une connaissance et à une estime réciproque afin que, grâce à un travail commun, soient promues la dignité de l'homme et ses valeurs spirituelles et morales ; il pourvoit à la formation de ceux qui se consacrent à ce type de dialogue.
Le Conseil favorise les relations entre le Saint-Siège et le monde de la culture, en promouvant en particulier le dialogue entre les différentes cultures de notre temps, afin que la civilisation de l'homme s'ouvre toujours davantage à l'Evangile, et que les hommes versés dans les sciences , les lettres et les arts se sentent reconnus par l'Eglise au service du vrai, du bon et du beau.


Ainsi Jésus après la pêche miraculeuse interpèle ensuite Pierre personnellement :

1) sur la qualité de son amour en Jésus-Christ, donc de son amour du prochain, l'appelant d'un amour d'amitié à un amour de charité,
2) sur la qualité de son ascèse
, dont le principe après avoir reconnu Jésus-Christ en soi et de la servir, sera finalement de le reconnaître en l'autre et de le servir !
3) sur sa capacité d'écoute du bien-aimé en Jésus-Christ, du fils de l'homme universel qui demeure dans le fils de Dieu.

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur saint Jean, 122, 2-4 ; 123, 5 (Véricel, L'Evangile commenté, p. 350-351)

« Sois le pasteur de mes brebis »


Le Seigneur demande à Pierre s'il l'aime, ce qu'il savait déjà ; et il le lui demande non pas une fois, mais deux et même trois. Et chaque fois Pierre répond qu'il l'aime ; et chaque fois Jésus lui confie le soin de faire paître ses brebis. A son triple reniement répond ici une triple affirmation d'amour. Il faut que sa langue serve son amour, comme elle a servi sa peur ; il faut que sa parole témoigne aussi clairement devant la vie qu'elle l'a fait devant la mort. Il faut qu'il donne une preuve de son amour en s'occupant du troupeau du Seigneur, comme il en a donné de sa crainte en reniant le Pasteur.

Il devient évident que ceux qui s'occupent des brebis du Christ avec l'intention d'en faire leurs brebis plutôt que celles du Christ ont de l'affection pour eux au lieu d'en avoir pour le Christ. C'est le désir de la gloire, de la domination ou du profit qui les conduit, et non le désir aimant d'obéir, de secourir et de plaire à Dieu. Cette parole trois fois répétée par le Christ condamne ceux que l'Apôtre gémit de voir chercher leurs intérêts plutôt que ceux de Jésus-Christ (Ph 2,21). Que signifient, en effet, ces paroles : « M'aimes-tu ? Pais mes brebis » ? C'est comme s'il disait : Si tu m'aimes, ne t’occupe pas de toi, mais de mes brebis ; regarde-les non comme les tiennes, mais comme les miennes ; en elles, cherche ma gloire, et non la tienne ; mon pouvoir, et non le tien ; mes intérêts, et non les tiens... Ne nous préoccupons donc pas de nous-mêmes; aimons le Seigneur et, en nous occupant de ses brebis, recherchons l'intérêt du Seigneur sans nous inquiéter du nôtre.

 

666 le chiffre de l'homme :

666 est la gloire du nombre 36 ( 6 x 6),

36 est la gloire du nombre 8 et le carré de 6

Dans le nombre 666, le Huit est comme tendu à trouver sa gloire dans le SIX ... 6 ... 6 ... 6 !!!

Le Monde à venir ( Gloire du Huit) est alors enfermé dans les structures du passé (Carré de Six) qu'il cherchera à reproduire. L'obéissance à la Loi et le jugement l'emporte alors sur le principe et la fin de l'Alliance qui est dans le Salut. Entre le 6 et le 8 est la Sabbat du 7 ème jour, le jour de repos en l'accomplissement de la promesse.

Le sixième jour, est celui de la création des bêtes et de l'Adam en tant que créature ! Il y a dans le chiffre de l'homme comme une tendance à s'enfermer dans les déterminismes de la création, d'en rechercher avec sagesse les lois sous-tendues afin une fois connues de s'y soumettre. Le septième jour serait plutôt d'entrer dans la liberté et la gratuité de l'esprit du fils de l'homme, fils de Dieu dans la participation créative en Dieu.

A l'époque de Babylone :

Ap.17:5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.

Amulette que portaient les prêtres de Babylone :

 

6

32

3

34

35

1

=

111

 

7

11

27

28

8

30

=

111

 

19

14

16

15

23

24

=

111

 

18

20

22

21

17

13

=

111

 

25

29

10

9

26

12

=

111

 

36

5

33

4

2

31

=

111

111

___

___

___

___

___

___

111

____

 

111

111

111

111

111

111

 

666

Chaque total de colonne, ainsi que les deux diagonales = 111 : 6 X 111 = 666
Tous les chiffres de 1 à 36 sont employés une seule fois. Celui qui a fait cela était un génie des mathématiques.

Irénée de Lyon au 2è siècle, avait une manière originale de calculer le nombre de la bête:
"V 29:2 C'est pourquoi aussi, dans la bête qui doit venir, aura lieu la récapitulation de toute iniquité et de toute tromperie, afin que toute la puissance de l'apostasie, ayant confluée vers elle et s'étant ramassée en elle, soit jetée dans la fournaise de feu Ap.19:20. C'est donc à juste titre que le nom de la bête aura le chiffre de 666, récapitulant en lui le mélange de mal qui se déchaîna avant le déluge par suite de l'apostasie des anges Ge.6:1 - car Noé avait 600 ans, lorsque le déluge survint sur la terre et anéantit les êtres vivants de la terre à cause de la génération perverse du temps de Noé Ge.4:1 -, récapitulant ainsi toute l'erreur idolâtrique postérieure au déluge et le meurtre des prophètes et le supplice du feu infligé aux justes - car la statue dressée par Nabuchodonosor avait 60 coudées de hauteur et 6 coudées de largueur Da.3:1 et c'est pour avoir refusé de l'adorer qu'Ananias, Azarias et Misael furent jetés dans la fournaise de feu, P.656 prophétisant par cela même qui leur arrivait l'épreuve du feu que subiront les justes à la fin des temps: toute cette statue a été, en effet, une préfiguration de l'avènement de celui qui prétendra se faire adorer lui seul par tous les hommes sans exception."

 

Zacharie 13 : 8 Dans tout le pays, dit l'Eternel, Les deux tiers seront exterminés, périront, Et l'autre tiers restera.

Nombres 10:36 Reviens, Eternel, myriades des milliers d’Israël!

Apo 21
22 Je ne vis point de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau.
23 La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau.
24 Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire.

La lettre Aleph ' finale vaut 1000 !
Lorsque le peuple d'Israël est rassemblé en l'Eternel, il est sa gloire signifiée par le nombre 1000, Aleph final, expression révélée du Aleph initial "principe secret" de l'alphabet. Ce symbole est universel, ainsi le temple bouddhiste de Katmandou au Tibet s'appelle : "temple des 1000 bouddha" !!!

Quand dans le pays les deux-tiers seront exterminés, cela suggère 2/3 de 1000 = 666 !

Apo 9 :
18 Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches.
19 Car le pouvoir des chevaux était dans leurs bouches et dans leurs queues; leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes, et c'est avec elles qu'ils faisaient du mal.
20 Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des oeuvres de leurs mains, de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher;
21 et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols.

 

" C'est ici qu'intervient la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le chiffre de la bête. Car c'est un nombre d'humain : son nombre est 666." Apocalypse 13,18.

La guématrie par rang de Sagesse " Hokmah " est égale à 36 + 1 = 37 (classique 73)
1000 est déploiement de l'Aleph, la réalisation dans la charité de l'Amour divin, la réalisation du projet de l'Alliance qu'Israël devienne lumière au milieu des nations.
1000 - 1 = 999, 2/3 de 999 = 666

Le reste, les autres hommes, les idolâtres : 2 / 3 de 999= 666
Où donc furent tués le tiers des 1000 par les trois fléaux : feu, fumée, souffre ?

Matthieu 10:38 celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi.
Matthieu 16:24 Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.

C'est en suivant Jésus-Christ dans Sa passion, Sa mort et Sa résurrection que le tiers des saints est "tué" afin de renaître en Jésus-Christ, fils de Dieu, Sauveur ! Et les 2/3, les 666, ceux qui ne sont pas né dans l'Esprit de Jésus-Christ ?

L'Adam créature du sixième jour, qui se connaitra Un, universel en la création, quand l'homme sage discernera "le nombre de l'homme", l'homme microcosme dans le macrocosme, se soumettra à cette connaissance acquise !

Ce nombre, cette connaissance acquise, avec intelligence et sagesse, des lois d'harmonie qui régissent l'univers sera ainsi l'Alpha et l'Omega, le principe de sa vie placé alors au-dessus de notre Seigneur Jésus-Christ qui vient !

Ainsi fort des connaissances acquises des lois et des énergies cosmiques, ils danseront en rond dans des centres de retraites énergétiques, étreindront les arbres, consulteront les astres, se fabriqueront des talismans, porteront des cristaux, et se perceront la peau de métaux et de pierres précieuses. ils accorderont grande valeur à ce qu'ils mangent, à ce qu'ils boivent, considèreront enfin l'ordre naturel Gaïa, comme le lieu de la révélation divine ! Les hommes sages et intelligents feront fortune en maitrisant les lois du commerce, et de la nature. Tout cela de préférence à l'expérience de l'Alliance d'Amour avec le Dieu d'Israël.

l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu ". (2 Th 2/4)

Lorsque l'âtre du feu la lettre Het, x devient alors fin en soi au point d'éteindre le feu ardent de l'Alliance qui nous relie en Jésus-Christ, fils de Dieu, Sauveur, lorsque la barrière trouve en elle-même sa gloire, au point que le prochain ne peut-être tout qu' au mieux l'ami utile ...

alors le Huit, au lieu d'être l'interface régulateur de la marche entre
le bonheur d'aimer Dieu et d'être aimer de Dieu,
d'aimer le prochain comme soi-même, et d'être aimé du prochain,
s'accrochera désespéremment à l'Adam ancien !

Apo 13 : 18 C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six.

Beaucoup de sages ont trituré au cours des deux millénaires au moins 666 fois ce nombre dans tous les sens ... pour ouvrir leur intelligence, discernant le plus souvent que leur pire ennemi, et finalement que toutes les valeurs qu'eux-mêmes condamnaient déjà, étaient en fait cachés derrière ce chiffre ...
Finalement les sages n'ont rien découvert !
Ils se sont confirmés eux-mêmes dans leur humanité pécheresse, le vieil Adam qui se reconnait lui-même "pur", "élu", qui juge, qui légifère, qui achète et qui vend, qui exclu, qui condamne et qui tue de sa langue meurtrière pour survivre !

Notre Seigneur Jésus-Christ, lui ne juge pas, il n'achète pas, et ne vend pas,
... il reçoit gratuitement, il donne gratuitement
, il sauve !
Il ne regarde pas à la marque extérieure sur le bras, sur le front, sur le sexe, dans le sang, la marque ADN d'appartenance ethnique (juif, chrétien, païen, ou autre), il sonde le coeur, et il reconnait les siens," les brebis perdus d'Israël" : ceux qui sont dans l'esprit des béatitudes !

Matthieu 12:50 Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère.

La sixième lettre est le Waw w que symbolise "le piquet" ! Un adage juif raconte : "celui qui se tient droit est à l'étroit, alors que celui qui s'incline prend du large"

En se maintenant dans sa rigueur personnelle verticale, dans sa sagesse, dans son idéologie, ses principes moraux traditionnels arrêtés, ses habitudes, son hérédité, au lieu de s'incliner afin de se mettre gratuitement à l'écoute, et au service des "petits et des 153 grands poissons", alors la haine, l'exclusion, la servitude, la loi, la marque, le commerce remplacera la vie dans l'Esprit-Saint !

Quand le repos confortablement acquis, acheté, sagement discerné derrière la barrière est trouvé en glorifiant l'Adam ancien que l'on est déjà :
le jugement, les sciences, les conventions, les rites, les signes, les habitudes, les instincts "manger et ne pas être manger" deviendront autant d'objet de servitudes !

Apocalypse 14:1 Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts.

Dans la guématria grecque le nom "Jésus" ( Ijsouv en Grec ) a pour valeur 888 !!! Il est l'Alpha (UN) et l'Omega (800), or le nombre 800 correspond dans l'alphabet hébraïque à la lettre ¥ "Pé finale" :la Parole en tant qu'elle est l'expression incarnée de l'Amour divin, le Verbe incarné !

Le rôle de l'âtre, de la barrière n'est donc pas de faire la gloire de l'Adam créature.
Il est, dans une ascèse distancée vis-à-vis de l'Adam ancien, il est de faire la gloire du fils d'Adam qui est fils de Dieu et cette quête ne demeure pas dans le 6.

Elle passe dans le 7, dans le 8 jusqu'au 12, dans la gratuité, dans la liberté de l'Esprit de notre Seigneur Jésus-Christ Sauveur, l'époux de l'humanité toute entière !


Liste des 153 bénédictions "gratuitement" écrites et relevées dans les évangiles

bénédictions données par Jésus-Christ de son vivant

1. Le lépreux ... ..

(Mat 8/2)

1

2. Le centurion et le serviteur ...

(Mat 8/5)

2

3. La belle mère de Pierre ...

(Mat 8/14)

1

4. Les deux possédés ...

(Mat 8/18)

2

5. Le couché sur un lit porté par quatre hommes. (Marc 2/3)

(Mat 9/2)

5

6. Jaïre et sa fille ...

(Mat 9/18)

2

7. La femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans ...

(Mat 9/21)

1

8. Les hommes aveugles ... ...

(Mat 9/27)

2

9. L'homme sourd ...

(Mat 9/32)

1

10. Les 11 apôtres ...

(Mat 10/2)

11

11. L'homme qui avait la main sèche ...

(Mat 12/10)

1

12. Un démoniaque aveugle et muet. ...

(Mat 12/22)

1

13. Jacques, Joseph, Simon et Jude, ... ses frères (Acts 1/14)

(Mat 13/55)

4

14. Une femme cananéenne et sa fille ...

(Mat 15/22)

2

15. Le père et son fils, qui est lunatique ...

(Mat 17/14)

2

16. Les hommes aveugles (quittant Jericho) ...

(Mat 20/30)

2

17. Simon le lépreux ...

(Mat 26/6)

1

18. Marie (sœur de Lazarre) ...

(Mat 26/7)

1

19. Le centurion ...

(Mat 27/54)

1

20. Salome (mère des enfants de Zébédée) ...

(Mat 27/56)

1

21. Marie (mère de James, and épouse de Cleopas) ...

(Mat 27/56)

1

22. Marie Magdalène ...

(Mat 27/56)

1

23. Joseph d'Arimathie ...

(Mat 27/57)

1

24. L'homme qui avait un esprit impur ...

(Marc 1/23)

1

25. L'homme sourd et muet ...

(Marc 7/32)

1

26. l'homme aveugle ...

(Marc 8/22)

1

27. Un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve à Nain ...

(Luc 7/12)

1

28. Une femme pécheresse ...

(Luc 7/37)

1

29. Jeanne, femme de Chuza, et Susanne ...

(Luc 8/3)

2

30. Un disciple -" Suis-moi." ...

(Luc 9/59

1

31. Les 70 disciples ...

(Luc 10/1)

70

32. Marthe ...

(Luc 10/38)

1

33. La femme avec une infirmité ...

(Luc 13/11)

1

34. Un homme hydropique était devant lui,.. ...

(Luc 14/2)

1

35. Les 10 lépreux ...

(Luc 17/12)

10

36. L'homme aveugle (approchant de Jericho) ...

(Luc 18/35)

1

37. Un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains ...

(Luc 19/2)

1

38. Ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit ...

(Luc 22/51)

1

39. Le voleur pénitent ...

(Luc 23/43)

1

40. Les deux disciples d'Emmaus ...

(Luc 24/13)

2

41. Nicodeme ...

(Jean 3/1

1

42. Une femme de Samarie ...

(Jean 4/4)

1

43. Un officier du roi, dont le fils était malade ...

(Jean 4/46)

2

44. L'homme impotent à Béthesda ...

(Jean 5/1)

1

45. Femme surprise en flagrant délit d'adultère ...

(Jean 8/11)

1

46. L'homme aveugle de naissance ...

(Jean 9)

1

47. Lazarre ...

(Jean 11)

1

48. Marie mère de Jésus ...

(Jean 19/25)

1

 

Total :

153